Le bassin des Caraïbes et l’océan Atlantique Sud sont connus pour être particulièrement vulnérables aux tempêtes tropicales. Ces ouragans peuvent provoquer des dégâts importants, notamment des inondations et des glissements de terrain. Les pays tropicaux sont souvent mal préparés pour faire face à ces catastrophes naturelles. Plusieurs facteurs expliquent la vulnérabilité des pays tropicaux aux tempêtes tropicales. Tout d’abord, ces pays ont une population dense et une infrastructure peu développée, ce qui rend les populations particulièrement exposées aux ouragans. De plus, les sols des pays tropicaux sont souvent saturés d’eau, ce qui favorise les inondations. Enfin, les tempêtes tropicales sont de plus en plus fréquentes et intenses en raison du réchauffement climatique. Ainsi, les pays tropicaux sont vulnérables aux tempêtes tropicales en raison de leur population dense, de leur infrastructure peu développée, de leurs sols saturés d’eau et du réchauffement climatique.
La proximité des pays tropicaux à la zone intertropicale
La proximité des pays tropicaux à la zone intertropicale est l'une des principales caractéristiques d'un climat tropical. La zone intertropicale est une zone de convergence des alizés, c'est-à-dire des vents dominants du nord et du sud. Ces vents soufflent vers l'intérieur des terres et se rencontrent au niveau de l'équateur. La zone intertropicale est un endroit où il y a beaucoup de turbulence atmosphérique. Les nuages et les précipitations sont fréquents dans cette zone. Les tempêtes tropicales se développent souvent dans cette zone. Les pays tropicaux sont donc vulnérables aux tempêtes tropicales car ils se trouvent à proximité de la zone intertropicale.
La faiblesse de leurs systèmes météorologiques
Les pays tropicaux sont particulièrement vulnérables aux tempêtes tropicales en raison de la faiblesse de leurs systèmes météorologiques. En effet, ces derniers sont généralement peu développés et ne disposent pas des moyens nécessaires pour prévoir et se préparer efficacement aux tempêtes. De plus, les pays tropicaux sont souvent touchés par plusieurs tempêtes chaque année, ce qui les fragilise davantage. En outre, les populations de ces pays sont généralement très pauvres et vivent dans des conditions précaires, ce qui les rend encore plus vulnérables aux ravages des tempêtes.
L'absence de barrières naturelles
L'absence de barrières naturelles est une des raisons pour lesquelles les pays tropicaux sont si vulnérables aux tempêtes tropicales. Les tempêtes tropicales se développent dans les eaux chaudes et peuvent atteindre des vitesses supérieures à 320 km/h. Lorsqu'elles arrivent sur les côtes, elles peuvent provoquer des inondations et des ouragans. Les barrières naturelles telles que les récifs coralliens et les forêts protègent les côtes des tempêtes tropicales. Malheureusement, les pays tropicaux ont souvent peu ou pas de barrières naturelles. En outre, les tempêtes tropicales sont souvent accompagnées de pluies torrentielles, ce qui peut entraîner des inondations et des glissements de terrain.
La déforestation et l'urbanisation
Environ 18 millions d'hectares de forêt tropicale disparaissent chaque année, ce qui représente environ 27 000 kilomètres carrés – l'équivalent de la superficie de la Nouvelle-Zélande. La déforestation est un facteur majeur de l'augmentation des ouragans et des tempêtes tropicales dans les pays tropicaux. Lorsque les arbres sont enlevés, le sol est exposé aux intempéries et les eaux de ruissellement augmentent. Les sols dégradés sont également plus susceptibles d'être emportés par les inondations. En outre, la déforestation réduit la capacité des forêts à absorber le dioxyde de carbone, ce qui contribue au réchauffement climatique – un autre facteur qui rend les ouragans et les tempêtes tropicales plus fréquents et plus intenses. L'urbanisation est également un facteur de l'augmentation des ouragans et des tempêtes tropicales. Les villes sont généralement plus chaudes que les zones rurales en raison de l'effet de l'urbanisation, appelé « effet d'îlot de chaleur ». Cela se produit lorsque les bâtiments et les routes absorbent et rejettent la chaleur du soleil, ce qui augmente la température de l'air et du sol. En outre, les villes sont souvent construites sur des sols plus poreux, ce qui peut augmenter les inondations.